Doué-la-Fontaine
est bien un des villages de taille moyenne de Maine-et-Loire (49) où
d'ailleurs j'ai pu habiter. Ses ruelles tranquilles sont éclaboussées
des petits commerces où ses gérants connaisent bien la clientèlle.
Ce n'est pas le village plus amusant de France, il est propre, oui,
mais quand le weekend arrive ses voisins inondent les supermarchés
pour acheter du whiskey, vodka et des liqueurs d'haute graduation
oubliant les vins régionaux (et peut-êtres d'autres choses plus
importantes)...
Visuellement
une robe assez fidèle à le style des rouges Gamay. Une
opacité subtile et sans problèmes. Un nez aussi une subtile
intensité, se concretant notes de bourgeon de cassis et d'épice. En
bouche une entrée de délicate rondeur. Une belle fraîcheur déja
empreinte des vins Val de Loire. Une suivie variétale grâce le
registre épicé. Texture soyeuse sans perdre le profondeur et la
tension. Une finale fruitée (fruits rouges frais) mais aux
traces de SO2 evidents.
Avec des raisins
de la Touraine Les Caves de Perrières (Saumurois) sortent au marché
ce vin rouge au prix de 3'74
euros. Il est facile à le retrouver sur une célèbre chaînes
des supermarchés étrangers dont nom commence et finit par 'L'. 'L'
de pLuie, 'L' de aLcohoL, 'L' de hostiLité... encore vous voulez
visiter Doué ? Je l'ai fait et j'ai survécu, donc pourquoi pas
vous? Et si vous le fait goûtez pas seulement les vins de Touraine
mais les vins de Saumur, Anjou, Coteaux du Layon ou le Cabernet
d'Anjou.
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