Yves
Canarelli, auteur de ce morceau-ci de Figari est peut être le nom
propre le plus important de la Corse du Sud. Cette dénomination
géographique de l'AOP Corse compte avec 130 hectares entre 3 communes respirant la mer. La mer Mediérranée est la principale
influence mais les nuances d'un terroir calcaire, siliceux et acide
font parler superbement le cépage Nielluccio. Les 32 hectares
conduites en BIO chez Canarelli sont la base pour réussir de belles découvertes
comme ce-ci, pour pas dire un bijoux de l'île de la beauté.
Aux
yeux une jolie couleur rouge à moyenne opacité. La robe possède
des nuances d'évolution et les larmes sont fines. Aux nez il y a
priori notes de fruit du bois en intensité. Après il y a un côté
épicé, maquis, floral et lactique aménant de la complexité. Le
parfum de la Basse Corse. Entrée ronde, suivie dense très épicée
avec des notes des fruits rouges juste mûrs surprenants. Belle
ampleur, belle structure et belle fraîcheur. Notes fruitées et
des herbes meditérranéennes au service du palais. Une finale
allongée par le côté épice noir mettant persistance obliant ses
13'5 % de vol. en alcool.
Pas de
fruits cuits, pas de fruits compotées ni en confiture. Son prix de
25 euros est très
juste à mon avis. Une maturité juste du Sangiovese (Niellucciu) et Syrah pour
accorder avec pas mal de propositions. Par exemple, sans sortir de
Corsica un tartare de loup et son crumble noisette de cervione et
gingembre, aussi un turbot, en tronçon doré au sautoir, fin
feuilleté aux amandes et caviar d'aubergine fumée, anchoïade
légère au basilic. Bon appetitu e avvedeci!
No hay comentarios:
Publicar un comentario